Pour garantir la sécurité et l’intégrité de vos données, il est essentiel d’adopter quelques bonnes pratiques. Ce guide présente les bases à mettre en place pour mieux protéger vos données, qu’elles soient personnelles, professionnelles ou scientifiques.
Sauvegarde des données
Parce que deux précautions valent mieux qu’une.
Quelles données ?
Il n’est pas toujours possible ni nécessaire de sauvegarder la totalité de ses données, sélectionnez donc les données à protéger.
Généralement, il s’agit de données auxquelles vous accordez une importance particulière ou considérées comme essentielles dans le cadre de vos activités professionnelles.
Si vous avez du mal à définir si certaines données doivent être sauvegardées ou non, vous pouvez vous poser les questions suivantes :
- « Quelles données ne peuvent pas être récupérées par ailleurs en cas de perte? »
- « Quelles données je consulte régulièrement? ».
- « Quelles données me sont le plus souvent demandées? ».
Si des données répondent à l’une de ces questions, il peut y avoir un intérêt à les sauvegarder.
À quelle fréquence ?
De manière générale, ayez le réflexe de réaliser régulièrement une sauvegarde de vos données.
Plus le temps entre chacune de vos sauvegarde est long, plus la quantité de données potentiellement perdue est grande.
Comment faire ?
Selon les besoins ainsi que la nature des données, plusieurs solutions de sauvegarde s’offrent à vous.
Cas n°1 : sauvegarder un volume de données faible
- Vous pouvez opter pour un service de stockage en ligne (cloud). Au sein de l’IGBMC, vous avez accès à Seafile, qui est la solution la mieux adaptée pour les fichiers de bureautique. (plus d’info ici)
Cas n°2 : sauvegarder des données scientifiques
- Space2 est la solution pour les équipes de recherche permettant l’archivage des données n’étant plus associées à des travaux de recherche en cours. (plus d’info ici)
- Mendel est la solution pour les équipes de recherche concernant les données des projets de recherche en cours. (plus d’info ici)
Cas n°3 : sauvegarder les autres données
- Le recours à un disque dur externe constitue dans les autres cas la meilleure option. S’il doit contenir des données sensibles, le disque doit être chiffré.
Pour être un support de sauvegarde fiable, le disque doit être conservé déconnecté de l’ordinateur où sont les données originales, et dans un autre lieu.
Tester ses sauvegardes : une étape essentielle
Une sauvegarde n’a de valeur que si elle fonctionne correctement le jour où vous en avez besoin. Il est donc essentiel de tester régulièrement vos sauvegardes. Cela consiste à restaurer un ou plusieurs fichiers depuis la sauvegarde afin de vérifier que :
- les données sont bien présentes,
- les fichiers ne sont pas corrompus,
- la restauration se déroule sans erreur.
Ces tests permettent de détecter d’éventuels problèmes techniques (sauvegarde incomplète, mauvais format, incompatibilité, etc.) et de valider son fonctionnement. Un test de restauration planifié, même partiel, vous assure que vos données seront réellement récupérables en cas de besoin.
Pour aller plus loin :